
Bon, bien que les questions s’adressent au Boss sur l'exégèse des versets de la Heubible, dans l'attente de la parole sacrée

1°) Parler d’allure en descente me semble difficilement concevable tant, hors bitume, il existe de pentes variées en dénivelée et en technicité. (J’en pratique ou ma vitesse, donc mon allure, est très proche en descente de celle en montée). C’est la raison pour laquelle je fais ces séances essentiellement au cardio et en contrôlant in fine la vitesse moyenne de descente (nb de mètres de D- par heure). De plus, la technicité, et donc la dangerosité, d’une pente étant souvent très irrégulière, je ne me risquerai pas à essayer d’y tenir absolument une allure. J’adapte, avec comme objectif d’enchainer le plus naturellement possible et en essayant de rester à 90% de mes capacités pour éviter d’y laisser une cheville ou d’avantage.
2°) Je ne perçois pas trop l’intérêt de fractionner court en descente (hors la contrainte de la longueur de la pente qui oblige à remonter pour effectuer plusieurs séries). Il y peu de chance que sur une deux ou même 5 minutes tu quittes la filière aérobie, donc…
Voilà ma pratique :
J’ai la chance d’avoir à proximité une jolie descente qui me conduit de l’altitude 2000 à la mer en à peu près 20 bornes. Sur les 5 premiers, la descente est assez technique mais entrecoupée régulièrement de brèves et raides remontées. Mon objectif prioritaire y est de travailler la pose de pied, les appuis/rebonds, la tonicité générale. Ca va vite (hélas pas assez) sur des séquences courtes, le cardio tape les 155+. Je fais les petites montées en marchant tranquillou davantage dans une logique d’économie que de récup.
Puis le chemin devient plus facile dans une pente régulière sur une monotrace assez stable, et se poursuit par une interminable succession de très larges marches en rondins de bois très sécurisantes. A partir de là mon objectif est de dérouler le plus longtemps possible. Le cardio reste en deçà de 145 et le facteur limitant devient les quadris qui m’obligent à une récup d’environ une minute tous les quarts d’heure. L’idée première serait d’allonger cette durée de soutien à rythme identique, puis ensuite d’augmenter un tant soit peu ce rythme. (tiens voilà : en descente on pourrait parler de rythme plus que d’allure, reste à quantifier…)
La fin de ma descente se termine par 6km de bitume. J’en suis à plus de 2h de sortie qui tape bien le dos et c’est souvent ce qui devient le maillon faible et pénalise considérablement ma foulée. Je passe en mode "clopin-clopan" ©JoëlDelmas , c’est à dire tout en compensation, et il va me falloir sans doute un gros travail sur les ceintures pour repousser cette échéance. (en plus d’un passage par la case ostéo… oui je sais..)
Voilà. J’essaye d’intégrer dans mon plan (qui n’en est pas un) une séance de ce type par mois.
J’ai évidemment conscience que tout le monde n’à pas loisir d’une telle pente à proximité de chez soi et doit donc composer avec le relief, ou l’absence de relief, alentour. C’était juste histoire d’exposer ma façon de voir le truc et de faire avancer le shmillblick.
A plus.
